LE PAILLAGE
Pourquoi couvrir le sol ? Tout d'abord, parce que c'est l'état naturel du sol. La couverture protège la terre du choc des gouttes d'eau et de l'action desséchante du soleil et du vent. Cette protection favorise la vie du sol, d'autant que la plupart des matériaux de couverture apportent des éléments nutritifs au sol. La mise en oeuvre d'un paillis freine la prolifération des mauvaises herbes. Efficace contre la levée des annuelles, mais plus aléatoire contre les adventices vivaces. Enfin, le paillage permet également d'obtenir des produits propres et sains. Attendre que le sol soit bien réchauffé, et ne couvrir qu'un sol humide et désherbé. La meilleure époque se situe en avril-mai. Quels produits choisir ? < L'ordre de cette liste est purement aléatoire. |
![]() Les laisser sécher avant de les étaler en
couches minces. |
![]() Les étaler sur 5 cm
d'épaisseur environ. A
tendance à acidifier le sol. D'une longue durée de vie et assez
esthétiques.
Surtout ne pas les utiliser pour les rosiers.
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![]() Ce type de couverture trouvera surtout sa place dans les haies, pour les arbres et arbustes, en entraînant une réduction de l'entretien, mais également pour la culture des fraisiers, permettant de
récolter des fruits propres. Pour ceux qui trouvent ce plastique laid, vous pouvez mettre ce plastique et par dessus étaler des coques de cacao ou des
écorces de pin.
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![]() A utiliser dans les massifs de vivaces ou
autour des arbres et arbustes. Elles ne s'envolent pas. En automne, il suffit
de les enfouir dans la terre, elles contribueront à apporter de l'humus au
sol. Pour ceux qui préfèrent jardiner bio, les paillettes de chanvre ont
moins de chance d'être traitées que celles de lin. Pour information, un sac de 150 litres (11 environ) couvre 5 m2. |
![]() Bonne tenue au vent, couleur brune intéressante.
A épandre sur une épaisseur de 3 à 4 cm, il faudra les arroser pour
qu'elles s'agglomèrent et forment une couche perméable et résistante au
vent. Neutres, elles enrichissent le sol. Pour notre part, nous utilisons indifféremment
les paillettes de lin et les coques de cacao. Pour information, un sac de 80 litres (12 environ) couvre 3 m2. |
![]() Il existe dans le commerce des matériaux
minéraux particulièrement adaptés au mulching : pouzzolane, argile
expansée, zéolithe...
Ce type de couverture améliore la précocité. Vous pouvez les utiliser pour les arbres, arbustes ou fraisiers, ou dans une rocaille. Mais il est difficile à déplacer... |
![]() Ils peuvent être utilisés pour désherber
sans travail du sol. Il suffit de les poser sur la parcelle à nettoyer. Cette
opération doit avoir lieu de préférence à la belle saison, et la durée
dépend de la nature des plantes à éliminer : de un mois pour les annuelles
à six mois et plus pour les vivaces (chiendent..). Très utile dans le cas de
création d'un nouveau massif !
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![]() Le mulch est un mélange grossier de fibres
végétales et d'écorces. A réserver aux haies et arbustes. Se dégrade
assez vite. Les fibres de coco sont confectionnées à partir de l'enveloppe
qui entoure les noix de coco. Grande capacité d'absorption de l'eau. Durée
de vie = 4 ans environ. Ne convient pas aux terres de
bruyère.
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![]() Idéal pour les tomates.
A épandre à leur pied. Faites l'essai : quelques pieds avec compost et
d'autres sans, vous pourrez constater la différence...
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Comment faire un bon compost ?
Le compostage est indispensable dans un jardin
biologique.
Il a trois objectifs principaux :
![]() |
la fabrication de l'engrais le plus naturel et le plus équilibré qui soit |
![]() |
la fabrication de l'humus |
![]() |
le recyclage biologique de tous les déchets du jardin et de la maison |
Ne pas composter : les brindilles, branches non broyées ; les papiers, cartons vivement colorés ; les pelures de certains agrumes traités ; les plastiques, métaux, cailloux ; les mauvaises herbes grainées ; les cendres de charbon.
1. Le compostage en tas
Le plus simple est d'entasser les matières premières à même le sol, dans un coin du jardin facilement accessible, mais pas trop prêt de la maison tout de même.
Pour notre part, nous avons entouré notre tas de compost sur trois côtés, avec des palettes de récupération.
A l'aide d'une fourche, monter le tas, si possible en mélangeant successivement les matériaux.
Nos principaux matériaux mis en compost : tontes de gazon, feuilles mortes, mauvaises herbes, fanes de tomates, choux, épluchures de cuisine, marcs de café
Au bout de quelques jours, le tas commence à chauffer. Puis la température diminue. A ce moment-là, il est bon de remuer le tas à la fourche en changeant les niveaux, pour relancer la fermentation.
Après la phase chaude, apparaissent dans le compost des vers roses. Le compost est alors demi-mûr, et ne sent pas très bon. (Tout est relatif, et chacun en pensera ce qu'il voudra...)
Plus tard, le compost prend une consistance plus terreuse. Il sent bon et abrite des lombrics : c'est du compost mûr. Tamisé, il deviendrait du terreau. En général, un compostage dure de six à douze mois, suivant la taille de votre tas.
2. Le compostage en silo
C'est une variante de compostage en tas. Les matériaux sont placés au fur et à mesure dans un grand récipient appelé silo. Vous pouvez en trouver dans le commerce ou le fabriquer vous-même.