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Actes divers


Source : Chatelperron
1780
Remède contre les maux de dents

Prené la seconde peau du noyer sauvage une pincée
avec une pincée prise aussi avec deux doigts de même
du poivre nouvellement moulu, et une gousse d'ail
que vous coupé très menu, vous plier le tout ensemble
Dans un linge très fin, que vous mettez dans une cuillerée
d'eau de vie, et faittes consumer laditte eau de vie
en mettand la cuillèr sur une chandèle allumée, ou
sur une lampe, aussitôt que le feu aura consumé
la ditte eau de vie, mettes ce petit paquet sur la dent
malade, maché fortement tant de tems que vous pourrez
comme un quart d'heure si vous ne vous ennuyez pas de macher
sans craindre de vous bruler, parceque réellement
cela ne brule pas, et jamais plus la dent ne vous
fera mal.


Chatelperron
1779
Remède contre toutes sortes de fièvre et particulièrement la fiève quarte

une once bon quinquina en poudre
un gros de rhubarbe bien choisie en poudre
un gross sel de petite centaurée
demy gros sel d'absynthe
demy gros tartre simple
une once et demye ou environ sirop d'absynthe
Formé du tout un opiat que vous partageres en cinq portions egalles
si la fièvre prend le matin divises une de ces portions en autant de petits
bolles pour que le malade les puisse avaler polyés dans du pain à chanter
la 1è portion ainsi divisée se prendra u quart d'gheure après l'accès, la 2è
le soir en se couchant après avoir soupper, la 3è le matin à jeun, la 4è
en se couchant comme la seconde, et la 5è le matinà jeun
si au contraire la fièvre prend le soir, la 1è portion se prendra un
quart d'heure après la fièvre, la 2è le matin à jeun et comme dessus
ce remède purge fort doucement et peut sans aucun risque se donner à un
enfant de 7 à 8 ans, même à une femme enceinte
Si la fièvre cedoit à la 3è ou la 4è portion, il faut néanmoins continuer
led remède jusqu'à sa fin
Beaulon remarques pour l'année 1774
le dix may 1774 Louis XV Roi de France mourut à trois heures
après midy, de la petite verole, agé de soixante quatre ans et trois mois
moins cinq jours, après avoir régné cinquante neuf ans

Gannay
Ce jourdhuy 19 mars 1721 a esté inhumé a costé droit du coeur
Mr Gaspard FONJEAN curé de Ganna on peut dire sans flatterie
de ce cher deffund qu'il possedoit toutes les qualités qui conviennent
a un bon pretre et a un digne pasteur, il fut chaste sobre pacifique
inviolablement attaché au souverain pontife et si détaché des biens
du monde qu'il na laissé à ses héritiers que l'honneur destre les
distributeurs des charités qu'il legua par sont testament aux pauvres
vefves de la paroisse dont il fut toujours le protecteur et lazile
- il se distingua particulièrement de son vivant par une grandeur dame
qui le porta non seulement a pardonner et oublier les plus atroces injures mais
encore a faire le plus de bien a ceux dont il avoit recu le plus doutrage
particulièrement a 4 de ses habitants qui le volerent et attentirent a sa vie dans
sa propre maison. Zelé pour son église et remply de charité pour ses parents
il a donné sa maison par son testament pour servir de presbytaire a tous
ses successeurs a la cure de Ganna ; une si ste vie ne pouvoit estre terminée
que par une mort pretieuse, aussy mourut il muny de tous ses sacrements
qu'il reçu avec une piété exemplaire ; regreté des petits dont il fut lappuy
et des grands dont il estoit estimé. M.MONCHANIN curé de St Hilaire célébra
la grand messe et fit son enterrement assisté de Mr le curé de Lamna
de Mr le curé de charrin de Mr le curé de St martin et de moy soussigné
au milieu de presque tous ses habitants qui fondirent en larmes et qui se
trouverent a son enterrement sans y etre invité par le son des cloches
qui nestoient pas encore montée au clocher
Jean Louis Fonjean de Diou récollet de la
communauté de Marcigny f[rère] du dit deffunct
appelé par luy pour desservir sa paroisse
pendant sa maladie qui ne fut pas longue

St Pourçain sur Besbre Hiver 1709
En l'année mil sept cent neuf le sixieme janvier jour des rois l'hyver a commencé si rude avec tant de violence pendant trois semaines soit par un vent si froit et si piquant que pas un homme sur la terre n'en a vû un pareil avec quantité de neige par trois reprise de cette manière, ce qui cause une famine g[énér]al par la perte des bleds sur terre des froments, des noyers morts entièrement des arbres fruitiers, les vignes presque touttes perdues les chaines même fendus par le milieu dans le tronc et les plus gros, les hommes trouvés morts, et les animaux gelées dans leurs estables, on a jamais vû une chose si terribles le boisseau de bled vaut aujourdhuy soixante sols, le sarazin six livres, le boisseau l'orge pour ressemer les terres emblavées cy devant de bled et de froment vaut aussy cinquante sols, et les autres tramoix a proportion, de manière que le peuple par la rareté des grains, de toutte parts lon trouve des peauvres morts de famine Dieu surtout et par sa divine bonté il nous a laissé encore quelques pièces de bled sur terre dans cette paroisse II y en a beaucoup moins ailleurs. Dieu préserve mes successeur de voir pareillle année aussy desolente que celle cy ou lon ne voit que pillage et hommes tués de toute part pour chercher fait ce vingt cinq mai jour de St Urbain de la mesme année 1709 Pinon curé de St Pourçain sur Besbre

St Prix : une histoire de fantômes
jamais on a tant vu de phantosme et apparitions de
mors que cet année, deux femmes mortes de cette paroisse
l'une appelée Jeanne Fayet du moulin neuf parla pendant
6 fois differentes et sapparut a un homme, a luy dict quelques
particularités, une femme du domaine Meliar sapparut et
parla a sa soeur et luy dict aussi quelques particularités qui
nont pu lessé aucun doute de cette visite, et en plusieurs
autres endrois l'on a vu des phantosmes plus que lon avoit
jamais vu, tellement que l'on peut juger de tant devenement
la ?colere le dire
jay remarqué dans les malades que jay confessé quil
ne sen trouvoit presque point qui put se confesser tous avoit perdus la mémoire, et ne se pouvoit souvenir de
aucun peché a la mort

St Pourçain-sur-Besbre - Description de l'hyver de l'année 1729
"le dixieme de décembre 1728 a commencé
l'hyver par une gelée assez violente suivie
d'une neige d'un pied d'hauteur qui a duré trois
à quatre jours , le temps saddoucie pendant quatre
jours avec une pluye d'un jours et demie et toutte une nuict, le jour de Noel 1728 le froit serreprit qui a duré douze jours très violent et tomba ensuitte deux pieds d'hauteur de neige qui a resté sur la terre dix sept jours de suitte avec une bize très piquante, tantot la traverse le matinal et mesme le vent du midy extraordinairement froit, ce qui a causé la mort aux perdrix que l'on trouvoit mortes sur la neige, les merles, lers bours des vignes gelée les balais, les noyers les ronces, enfin les bleds qui ont estés aussy endommagé, cependant malgrèz la rigueur de lhyver qui a duré qutre mois de suitte le mois davril et de may il a fait des pluyes qui ont fait pousser les plantes de bled qui nestoient point gellées, on a audhuy par la grace de dieu peu de gerbes mais elles se sont bien trouvé grené puisque le cent fait au moins en ces pays icy plus de trante boissau le cent, les vignes ont repoussé que lon croyoit perdue et des bourres qui se sont trouvé soubs la neige du mois de janvier on fait merveille car il y a apparence dune grande vinée, il ny a que les arbres fruitié et les noyers qui ont perdue leur fruict, Dieu surtout nous sommes bien obliger de le remercier fait 18 aoust 1729 Pinon"
contination malgré le grand hyver il sest cuilly dans la paroisse bien du bled et du vin plus de cent quatre vingt poinçon j'en ay fait tant de mes dixmes que de mes vignes dix huit pieces, nous sommes confié a la divine providence qui nous a bien récompensé il ya bien des gens qui ont arraché ou couppé leurs vignes a moulins aux environs , ils se sont cassé le nez et ont esté bien fachés de sestre fiez de la toutte puissance de Dieu fait ce 30me 8bre 1729 Pinon curé de Sct Pourçain sur Besbre"

St Ennemond : bénédiction de la nouvelle maison
le dixneufvieme fevrier mil sept cent cinquante
quatre à onze heures du matin m'étant transporté à la
communauté des Meles à la prière de Pierre VALET chef de
la ditte comté et de ses communs et en présence
denviron cent cinquante personnes qui s'y étoient rassemblées
à l'occasion des sus dits mariages et après les avoir
tous exhortés de joindre leurs prières aux notres ayant
invoqué le st nom du seigneur nous avons procédé à la
bénédiction de la nouvelle maison et des douze chambres,
les anciennes ayant été incendiées par le feu du ciel
le dix neuvieme juillet de l'année 1748 à trois heures
du matin. la dite bénédiction faite nous avons été
processionnellement à la nouvelle croix qu'ils ont
érigé à la croizée des chemins au dessus du moulin
dont nous avons aussi fait la bénédiction et l'adoration
ensuite ce qui a été imité par tous les assistans et
en temoignage de la piete des maitre communs et
assistans nous avons dressé le présent acte que nous
avons soussigné J.Champossin curé Prieur de St Ambroize
Neuvy-Grandchamps Le clocher fut couvert par jourdain couvreur a bourbon aux depens des
deux curés précédens qui venoient de mourir et de Madame de St julien il nou
couta que une vingt livres pour tout louvrier y perdit et l’ouvrage
mal fait